Niagara Falls
On nous avait prévenus. Non pas "les chutes, c'est plus ce que c'était", mais plutôt que loin d'être un lieu consacré aux splendeurs de la nature, le site avait été transformé en une sorte de foire géante de mauvais goût, faite d'immeubles, de fast-food et autre Spiderman géant en façades.
On nous avait aussi dit, vous verrez, les chutes canadiennes sont plus belles que celles du côté amériain.
On s'y était donc préparés.
Notre arrivée en car a confirmé la première mise en garde, nous faisant traverser une ville / parc d'attraction moche et vulgaire, qui nous en aurait presque fait oublier ce que l'on était venu voir.
Mais d'un seul coup, d'un seul, après la vertigineuse ascension de la Skylon Tower, oubliés les attractions de carton pâte, la pluie et les buildings...
Choc visuel.Les yeux écarquillés, silencieux, on a laissé les chutes nous rappeler ce pour quoi on était venus.

Passé le premier instant de stupeur, on a trouvé que les chutes américaines, ci-dessous, moins impressionnantes que leurs consoeurs canadiennes, n'en étaient pas moins splendides.
Elles aussi.

Après ça il ne restait plus qu'une chose à faire : se rapprocher.
"Aller toucher la chute"...
Nous voilà donc partis vers le bateau Maid of the Mist. Et nous voilà attribuer un superbe poncho bleu en plastique !
La donne n'a pas changé depuis notre excursion en zodiac vers les baleines : cette fois-ci Roland n'a pas l'air d'une star ainsi vêtu...

Mais clairement, ça lui va toujours beaucoup mieux qu'à moi !

(cette photo constitue ma
punition pour avoir publié celle de
Roland coiffé de sa toque raton laveur)

Sans la capuche, ça va tout de suite mieux...
En route pour les chutes !
Et nous voilà partis... Nous voilà approcher la masse d'eau géante qui tombe...
Nous voilà arrosés par la bruine des chutes américaines...

Mais le plus beau reste à venir...
Nous entrons à présent dans l'anse des chutes canadiennes...

Nous y sommes...

Ce moment faisait aussi partie de ceux où il n'y a rien à dire.
Ressentir, c'est tout.
Il a bien fallu que le bateau fasse demi-tour. On est donc repartis.
Heureusement, la folie mercantile n'atteint pas la rivière Niagara. Entre les deux mondes de l'argent et de la nature, un espace vert, des fleurs et des arbres font écran.
Ce qui a rendu bien agréable notre ballade le long de l'eau pour aller frôler l'endroit où la rivière tombe.

En chemin, difficile de résister à l'envie de sortir l'appareil photo.
Et nous y voilà...

Et là encore il n'y avait rien à dire...
Alors on est revenus silencieusement sur nos pas...
On a emporté d'un regard un dernier petit souvenir des chutes...

Et puis on est rentrés...

0 Comments:
Post a Comment
<< Home