Jardin botanique (Zen attitude - part II)

Lundi soir, profitant du beau temps, nous voilà partis vers le Jardin botanique et l'Insetcarium de Montréal.

Tous les deux se trouvent à côté du site olympique, où se sont déroulés les jeux de 1976.

Ca valait le coup, là, au milieu des fleurs, de vous montrer la fameuse tour penchée qui domine le stade.

La visite commence par une promenade dans les serre, qui nous fait explorer différents climats au travers de leurs diverses végétations.

Sierra torride à droite...

Fougères ci-dessous.

Ensuite, on part vers les jardins...

Le jardin japonais, tellement apaisant qu'on y parle doucement naturellement...

On avait bien fait de venir ici parce que Roland a pu connaître une joie inattendue...

Pourquoi ? Je vous le donne en mille...

L'étang japonais était rempli de carpes koi...

A droite : les retrouvailles...

Ici le sublime jardin chinois, une petite merveille...

Ils y avaient mis en place une animation qui prenait effet à la tombée de la nuit : la "magie des lanternes". Des lanternes colorées parcouraient donc tout le jardin ainsi que les plans d'eau.

Ensuite Roland m'a invité dans sa maison pour boire un thé...

Et puis on est rentrés en marchant parmi les arbres, les lumières et les couleurs...

Week end zen

Après une symathique soirée vendredi avec des gens tout aussi sympathiques dans un appartement de 350 m², retour aux sources dès le lendemain en vue d'un we "zen attitude".
Petite virée le samedi à Saint-Sauveur, au nord de Montréal, où on a fait nos courses pour l'hiver dans un magasin d'usines Levi's, et où on s'est restauré dans un petit chalet où il vendaient la tarte au pommes la plus haute que j'ai jamais vue.

A 40 minutes de Montréal, on est déjà là-bas dans la montagne. L'hiver ce sont des pistes de ski. Retrouvant avec plaisir le style de routes road tripien, on est allés juqu'au Lac Supérieur dans le parc du Mont Tremblant.

Et on s'est extasiés devant la forêt qui commence à se parer de ses couleurs d'automne.

Dimanche, enchantés par le beau temps, on est partis faire une ballade en canoe...
Traversant des petits coins zen par excellence...

Apercevant de temps en temps de gracieuses créatures au détour d'un arbre...

Roland avait évidemment emporté sa canne à pêche, mais comme il y avait tès peu de fond, et que celui-ci était plutôt vaseux, il n'a pu pêcher que des algues.

L'après-midi, en nous dirigeant vers le parc du Mont-Royal, on a été témoins d'une scène plutôt insolite. Un peu plus d'1h avant, un petit avion avait été contraint de se poser d'urgence à cause d'un roblème moteur. Il a donc fait un atterrissage forcé sur l'avenue du Parc, grande avenue qui borde le Mont-Royal. Aucun blessé, ce qui était assez fou vu l'affluence. C'est tout de même fou, cette histoire !

On a ensuite été voir la grande attraction du dimanche au parc du Mont-Royal : les Tam-Tam.

Comme vous le voyez sur la photo, ils ont des petits gradins installés pour eux, et ensuite : vient qui veut. De tous âges, de toutes conditions, il n'y a pas de différence : les gens se rassemblent pour jouer ensemble et passer un bon moment.

Pas de tension, pas d'agressivité, rien que de la bonne humeur, de la musique et de la danse...

Au milieu, le même mélange détonant se retrouve sur la piste de danse. Petit florilège...

A gauche : le cow-boy,
et son copain saxophoniste.

A droite : un petit
homme en blanc qui dansait
avec son bâton...

A gauche : un
joyeux hippie
qui jouait de
la guitare et du pipo.

A droite : rasta jusqu'au bout des locks.

Ci-contre, la palme de la plus belle décoration...

A droite, celle du plus beau gosse (je parle évidemment de Roland, pas du danseur qui est à sa droite et qui vient de retirer ses chaussons d'indiens)

Comme vous le voyez, on n'était pas les seuls à être venus profiter du spectacle !
Après tout ça on a traversé la rue (en évitant l'avion, rien que de très normal) pour aller voir un petit match de football américain...

Et pour finir, on a traversé le parc en passant par son sommet, profitant d'un beau coup d'oeil sur la ville depuis le Belvédère.

Bref, un week-end comme on les aime.

Demain : le jardin botanique ou "Zen attitude : la suite".

Niagara Falls

On nous avait prévenus. Non pas "les chutes, c'est plus ce que c'était", mais plutôt que loin d'être un lieu consacré aux splendeurs de la nature, le site avait été transformé en une sorte de foire géante de mauvais goût, faite d'immeubles, de fast-food et autre Spiderman géant en façades.
On nous avait aussi dit, vous verrez, les chutes canadiennes sont plus belles que celles du côté amériain.
On s'y était donc préparés.

Notre arrivée en car a confirmé la première mise en garde, nous faisant traverser une ville / parc d'attraction moche et vulgaire, qui nous en aurait presque fait oublier ce que l'on était venu voir.

Mais d'un seul coup, d'un seul, après la vertigineuse ascension de la Skylon Tower, oubliés les attractions de carton pâte, la pluie et les buildings...

Choc visuel.

Les yeux écarquillés, silencieux, on a laissé les chutes nous rappeler ce pour quoi on était venus.






Passé le premier instant de stupeur, on a trouvé que les chutes américaines, ci-dessous, moins impressionnantes que leurs consoeurs canadiennes, n'en étaient pas moins splendides.
Elles aussi.





Après ça il ne restait plus qu'une chose à faire : se rapprocher.
"Aller toucher la chute"...



Nous voilà donc partis vers le bateau Maid of the Mist. Et nous voilà attribuer un superbe poncho bleu en plastique !
La donne n'a pas changé depuis notre excursion en zodiac vers les baleines : cette fois-ci Roland n'a pas l'air d'une star ainsi vêtu...











Mais clairement, ça lui va toujours beaucoup mieux qu'à moi !



(cette photo constitue ma
punition pour avoir publié celle de
Roland coiffé de sa toque raton laveur)






Sans la capuche, ça va tout de suite mieux...


En route pour les chutes !

Et nous voilà partis... Nous voilà approcher la masse d'eau géante qui tombe...
Nous voilà arrosés par la bruine des chutes américaines...



Mais le plus beau reste à venir...








Nous entrons à présent dans l'anse des chutes canadiennes...


Nous y sommes...











Ce moment faisait aussi partie de ceux où il n'y a rien à dire.
Ressentir, c'est tout.

Il a bien fallu que le bateau fasse demi-tour. On est donc repartis.

Heureusement, la folie mercantile n'atteint pas la rivière Niagara. Entre les deux mondes de l'argent et de la nature, un espace vert, des fleurs et des arbres font écran.
Ce qui a rendu bien agréable notre ballade le long de l'eau pour aller frôler l'endroit où la rivière tombe.

En chemin, difficile de résister à l'envie de sortir l'appareil photo.


Et nous y voilà...






Et là encore il n'y avait rien à dire...



Alors on est revenus silencieusement sur nos pas...
On a emporté d'un regard un dernier petit souvenir des chutes...

Et puis on est rentrés...

Toronto

Le week-end dernier, voilà t-y pas que nous sommes partis en vadrouille pour deux jours vers Toronto et les chutes du Niagara.

Après 2h de car, on a d'abord eu droit à une petite ballade en bateau sur le site des 1000 îles.








C'est une section du Saint-Laurent où affleurent plus de 1800 petites îles, la plupart achetées par de riches personnes pour y faire construire leur maison de vacances...

Quelques heures plus tard, sous la pluie : Toronto.

On est en Ontario, à la limite des Etats-Unis, et la ville s'en ressent bien. Toronto, c'est une ville de business. Gros buildings, rues larges, architecture carrée, panneaux qui clignotent...

Rien à voir avec Montréal !




En guise de visite, on nous a plutôt déposés - pour pouvoir les prendre en photos - devant l'ancien hôtel de ville (à droite), puis le nouveau, ci-dessous.











Suivis du Parlement (à gauche) et de l'Université, la plus ancienne du Canada.

De ce dernier site, on apercevait au loin la "merveille du monde canadienne", comme nous l'a répété au moins 10 fois notre guide : la CN Tower. Qui a elle seule valait le déplacement à Toronto.







CN Tower, ça veut dire Canada's National Tower.
Ses 553 m de haut font d'elle la plus haute tour du monde.

Ce qui, comme vous pouvez le constater, a de quoi impressionner beaucoup les deux p'tits que nous sommes (surtout Roland).











Et voilà Toronto vu de haut...


Depuis le Belvédère situé à 346 m du sol.
Mais le plus impressionnant c'était juste après.
Sous le Belvédère ils ont aménagé le Glass Floor... Un sol vitré déconseillé aux personnes sujettes au vertige. Grand frisson garanti pour les autres !



Sous la tête de Roland (qui avait l'air malin allongé par terre, je confirme...), et sous mes pieds...

342 m de vide...







Toutes ces émotions ça a un peu chamboulé Roland.
Après ça il a eu une drôle de réaction.
Il m'a dit que maintenant, fini l'aéronautique, il voulait s'appeler Davy Crockett et aller chasser le caribou dans le Grand Nord.
Je n'ai rien pu faire !